Le rôle du partenaire à l’accouchement

Bien souvent, les partenaires peinent à trouver leur place. Dans le schéma “classique” de la naissance (en milieu hospitalier), ils sont fréquemment laissés de côté pendant la préparation et ne pensent pas pouvoir être utiles le jour J. En naissance à la maison, ils sont plus à l’aise pour diverses raisons (intimité, aisance à bouger ou déplacer des objets, repères et environnement familiers).

En réalité, et très concrètement, les partenaires peuvent faire beaucoup :

  • Gérer les détails techniques / administratifs comme compter la durée et la fréquence des contractions, veiller à ne rien oublier, parler avec le personnel médical, faire l’admission à la maternité… Bref, tout ce qui engage le néocortex, ce cerveau rationnel que la femme qui enfante doit laisser de côté.

  • S’occuper du bien-être de la femme : gérer la température et la luminosité de la pièce, installer des bougies ou des mantras, proposer et amener à boire et à manger, préparer un bain etc.

  • Masser la femme : des zones de massage et des points d’acupression spécifiques peuvent soulager la douleur pendant le travail. Ils peuvent être transmis par une doula ou une sage-femme sensibilisée à ces pratiques.

  • Encourager la femme : par des paroles encourageantes ou rassurantes, qui ont des effets incroyables surtout lorsqu’elles proviennent d’un être aimé et de confiance (tu peux le faire, tu es en train de le faire, tu es belle, tu es forte, je suis fier(e) de toi, on va rencontrer notre bébé…)

  • En cas de césarienne : rassurer la femme, la soutenir pendant l’opération lorsque c’est possible d’être à ses côtés, puis s’occuper du bébé, faire éventuellement des photos et des vidéos de ces premiers instants que la mère aura peut-être la frustration d’avoir manqué.

Il y a sûrement encore mille choses qu’un partenaire peut faire pendant l’accouchement. A chacun aussi, de composer son rôle en fonction de son caractère, de ses envies, des besoins de la femme.

Crédit photo @regard_de_zebre

Précédent
Précédent

Le cordon : quand le couper?

Suivant
Suivant

La date prévue d’accouchement (DPA) : une valeur sûre ?